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Journal d'un SDF

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Tony Wilkinson
Tony Wilkinson

¤ Soul of the Music ¤

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Journal d'un SDF Vide
MessageSujet: Journal d'un SDF Journal d'un SDF EmptyMer 5 Mai - 18:17

L’histoire d’une vie. L’histoire d’un rêve et l’histoire d’une chute.
Plus la chute est grande, plus le rêve était proche.
Journal d'un SDF 84713739 Journal d'un SDF 62951216

Tony est né dans une famille a Manhattan, une grande ville aux horizons multiples et variés. Les parents de Tony avaient déjà une fille âgée de 6 ans quand Tony vient au monde. Le père du petit garçon été homme d’affaire, trempant dans des affaires louches mais qui rapporter gros. La mère, quand à elle, était femme au foyer et s’occupait des enfants.
La vie était tranquille dans la famille Wilkinson. Tony vivait dans un cocon familial agréable. Une sœur gentille et des parents qui l’aiment, que pouvait on rêver de mieux. Tony se découvrit un don à l’âge de 11 ans. Il était passionné par le violon et rêvait d’en jouer devant des milliers de personne. Il prit quelques cours et son professeur comprit rapidement qu’il avait un don. Il en parla aux parents du jeune Tony, ces derniers décidèrent de lui faire prendre des cours au conservatoire en plus de ceux qu’il prenait à l’école privé. Tony dut passait une entretient devant un des professeurs du conservatoire.

Citation :
Flash back
C’était un jour ensoleillé et chaud. Le vent avait prit congé depuis plusieurs jours et la température en profité pour monter allégrement. Tony transpirait à gros gouttes à l’idée de jouer devant un professionnelle. Il était stressé mais très fier d’avoir cette chance. Il était 10 heures et Tony poussa la porte de la petite salle de musique. Il vit alors un homme d’une quarantaine d’années le dévisager avec insistance. Tony murmura son nom, en serrant l’étui de son violon.

Que vas-tu me jouer petit ?


Je vais vous jouer La 7eme symphonie de Beethoven.


Je t’écoute.

C’est à ce moment là que Tony entrait en transe. Quand il sortait son violon qu’il le positionné et qu’il fermait les yeux pour commençait à jouer. Tony à l’âge de 11 ans joué du Beethoven comme un soliste sortir de Juliarde, la plus prestigieuse école d’art. Il avait les mains qui courait sur le violon, le caressait et le violentait selon les parties. Son corps vibrait au rythme des notes, son cœur battait le tempo et son bras ne fatiguait jamais en bougeait aussi souplement que l’eau coule d’une cascade. L’homme en face de ce petit prodige fut estomaqué, la musique lui coupa le souffle et il ne trouva rien à dire. Il ne pouvait qu’encourager un tel talent et poussait ce petit garçon à poursuivre son rêve jusqu’à devenir le violoniste du siècle. Tony avait le monde qui s’ouvert devant lui, avec un don comme celui-ci il pouvait faire de sa vie un rêve, il pouvait mettre le monde à ses pieds et c’est avec cette espoir que partir le petit Wlikinson ce jour là.

Continue à travailler, très dur, tous les jours pour devenir le meilleur.

Fin du Flash back


Tony après ça se consacra à la musique, rien qu’à la musique. Il ne voyait plus rien d’autre, le monde autour pouvait bien tourner, la guerre pouvait bien faire rage, il jouait nuit et jour pour devenir meilleur. Tony n’avait pas que le violon comme instrument fétiche, il jouait aussi du piano et de la guitare, chaque instrument qu’il touchait il pouvait lui donner vie en jouant qu’importe quel morceau dessus. Il était béni des dieux, un don du ciel que sa mère disait. Son père était le plus heureux du monde, Tony devient la fierté de la famille à tel point que sa sœur se sentit rapidement délaisser et inutile.
Elle tomba donc très bas, elle glissa rapidement vers le mauvais côté de la pente, le côté des soirées arrosées qui finissent mal, le côté des dealeurs qui sont pas très amicaux. Celle-ci s’enfonça dans les ténèbres de la nuit ou régnait la drogue, l’alcool et le sexe. Les parents ne se rendaient compte de rien, trop occupaient à voir leur fil prodige. Tony fut prit dans une école de musique et commençait à suivre des cours très rude. Il donnait tout ce qu’il avait pour réussir et ses parents mettaient tout l’argent qu’il pouvait dans les études de Tony. Mais l’histoire n’est pas si rose. La sœur de Tony fini par vraiment fréquenté les mauvaise personnes et se retrouva au cœur d’une embrouille. Une embrouille catastrophique puisque cela fini par la morte de la jeune femme et de sa bande. C’est à partir de la que la famille Wilkinson commença sa descende au enfer. Les parents déboussolaient s’en voulaient et n’arrivaient plus à se pardonner. Le père commençait à faire des bêtises dans son travail, des erreurs qui lui couteraient cher. Son père trempait dans plusieurs affaires pas claires et celles-ci se retournèrent contre lui et sa famille. Tony dans ce climat chaotique se mit à entendrait des voix à devenir paranoïaque. Il n’avait plus confiance en personne et il avait de quoi, la mafia traquait son père et avait déjà brutalisé Tony et sa mère. Tony avait peur, il devait méfiant même envers sa famille. Un soir, il décida de s’enfuir pour ne plus jamais revenir. Il ne prit que son violon et un blouson. Sa mère le supplia de rester, qu’elle ne voulait pas le savoir dehors, seul. Son père, lui, n’avait plus la force de se battre et ne retient pas son fils. C’est ainsi que Tony se retrouva à la rue sans diplôme, sans travail, sans rien d’autre que son violon à l’âge de 17 ans.


Dernière édition par Tony Wilkinson le Mer 5 Mai - 19:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Journal d'un SDF Journal d'un SDF EmptyMer 5 Mai - 19:31

La vie continue tant que l’âme survie.
Les battements de cœur rythment les pas d’un homme.
Journal d'un SDF 41048124 Journal d'un SDF 77515671

Les premiers pas de Tony se firent à Manhattan. Les voix dans sa tête ne s’arrêtaient que quand il jouait. Il ne passait pas une minute sans avoir une petite voix qui lui répéter.

« Tu l’as tué. » « C’est ta faute. » « Tu devrais avoir honte. » « Ton père et ta mère sont en danger. » « Fuit. » « Cours. » « Ne revient jamais chez toi. » « Tu ne peux faire confiance à personne. » « Tu es un meurtrier. »

Elles parlaient tellement, pour dire tant de chose que Tony n’arrivait plus rien à faire. Il se cacha dans un coin en jouant, jouant et jouant. Pendant des jours, il ne dormait pas, il ne mangeait pas. Il avait maigri et sa tête faisait peur. Il serait mort si la police ne l’avait pas trouvé et amener au refuge SDF le plus prochain. Tony ne dit pas un mot, il était comme muet. En fait, il était tellement traumatisé qu’il s’était muré dans le silence. La seule chose qu’il faisait, quand il lui autorisait, c’était de jouer du violon. Les gens du centre ne pouvaient rien pour lui, il ne pouvait le garder plus de trois jours et après lui avait donné à manger, ils furent obliger de le remettre à la rue. Tony toujours dans un état second parti comme il était venu. Les voix ne s’étaient pas arrêtées mais il arrivait peu à peu à les surmonter. Il ne pouvait pas encore aligner deux mots, il était trop concentré sur les voix, il était trop occupé à essayer de ne pas les entendre. Il resta plusieurs mois errant dans la rue avec pour seul affaires son violon et ses vêtements. Il jouait quand la nuit tomber et marchait le reste de la journée. Il mangeait ce qu’il trouvait par terre ou dans les poubelles et ne dormait que très peu à cause des voix. C’était la vie de bohème qui commençait. Tony à l’époque ne le savait pas, mais il ne connaitrait plus jamais un lit, plus jamais un bain ou une cuisine avec un plat chaud. Il était voué à rester seul et SDF pour le reste de ces jours.

Citation :
Flash Back
Un soir venteux et humide, Tony s’était refugié sous un pont ou il jouait du violon. Il était dans son monde et n’entendait rien autour de lui. C’est juste quand il sentit une main se poser sur son épaule qu’il leva la tête et ouvrit les yeux pour la 1ere fois sur son nouveau monde. Un homme d’une trentaine d’années aux cheveux en bataille sous une capuche de blouson, s’assit à côté de lui. L’homme lui demanda pourquoi il était à la rue, Tony garda le silence.

Nous avons tous nos raisons mais viens donc avec nous.

Tony suivit l’homme qui l’amena dans un groupe qui était autour d’un feu dans un bidon. Une femme prit le jeune Tony dans ces bras et le frictionna pour qu’il se réchauffe. Tony ne s’était pas rendu compte qu’il avait froid mais en regardant ses mains bleues et ses jambes tremblante, il se blottit contre la dame. La chaleur qu’elle dégageait était agréable et il resta plusieurs minutes à imaginant que c’était sa mère et qu’il était au chaud chez lui. Les voix redoublèrent et Tony se détacha de l’étreinte de l’inconnu. Ce soir là Tony apprit à vivre comme les SDF, il écouta les histoires et les ragots. Il comprit que cette vie n’était pas facile mais qu’il ne pouvait plus faire marche arrière. Il n’était pas sûr d’en avoir envie, il était encore sous le choc de la mort de sa sœur et de l’agression de la mafia. Il ne voulait plus jamais se faire torturer et ne voulait plus jamais voir son père. C’était lui le responsable de tout ça. Il s’endormit le ventre vide mais le cœur emplit de chaleur et il n’était plus seul.
Fin du Flash Back


Il passa plusieurs mois avec ces gens, un petit groupe, une petite famille qui se soutenait. Il y avait deux hommes d’environs 30 ans, il y avait trois femmes entre 30 ans et 40 ans. Il y avait un ados comme lui et deux enfants. Il jouait pour eux, il jouait pour payer sa part de nourriture. Il payait aussi en nature ces personnes. Il n’aimait pas ça mais c’était le seul moyen de survie. Il n’avait plus personne, que ces gens, c’était maintenant sa famille, son mode de vie et tant pis s’il fallait se prostitué un peu. C’était ça ou la mort au coin de la rue.
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