lyzobeth&carter ~ face à face

A huit heure moins le quart, mon réveil sonna me ramenant à la réalité. Je l'éteignis d'un geste puis posait un pied après l'autre au sol. J'enfouis ma tête entre mes mains puis soupirais. Dans quelle merde je m'étais foutu ?
Je me redressais puis me dirigeais vers ma salle de bain où je retirais mon short puis passais sous une douche froide. Je m'entourais d'une serviette puis me dirigeais vers mon dressing. Aujourd'hui je n'avais vraiment pas la tête à m'habiller correctement. Lyzobeth m'évitait. J'enfilais un simple bas de training Adidas rouge et un sweat-shirt Abercrombie gris puis mes Nike Air Jordan blanche j'attrapais mon sac où je mis mon Mac et quelques bouquins, saisit mes clefs puis descendis et grimpais dans ma Cayenne.
Chaque soir depuis mercredi passé je regrettais ce qui c'était passé entre Lyzo et moi. Chaque soir depuis mercredi passé je regrettais d'avoir gâché mon amitié avec elle.
Je claquais la porte de la voiture puis traversais le parking et pénétrais dans le Hall d'Harvard. Je laissais comme chaque jour mon regard vagabonder à la recherche d'un visage familier et fonçais d'un coup vers le banc à côté du distributeur.
- Scarrr !
Cette dernière attrapa son sac puis se leva d'un bon. Je la rattrapais par le bras à temps et la tournais afin qu'elle me fasse face.
- Il est temps de parler. Et cette fois, je ne te laisserais pas partir. Tu peux crier autant que tu veux, je ne te lâcherais pas, m'exclamais-je en la plaquant contre le mur.

gael &&. lyzobeth Last night I got served a little bit too much of that poison baby Last night I did things I'm not proud of And I got a little crazy Last night I met a guy on the dance floor And I let him call me baby

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Des mercredi matin comme ça, Lyzobeth s’en passerait bien, a peine reveillé, elle fut prise d’un mal de tête , elle n’avait pourtant rien but, rien prit (a ce qu’elle savait…) c’est finalement au bout de cinq bonnes minutes dans son lit, et après avoir entendu le bruit des pas nonchalant de son frère ainé sur le parquet de l’appartement ou les deux vivaient que Lyzobeth se decida a se reveiller, elle ne sortit pas immediatement de la chambre, depuis quelques temps, Lyzobeth s’inquietait… Un peu sur tout d’ailleurs, elle avait l’impression que sa vie, qu’elle voulait bien rangée, partait en pièce detaché…Elle avait pourtant jurer en arrivant a Harvard, que le lycée c’était terminé, en faite, c’était pire que le lycée, au lycée, elle se contentait de dire qu’elle finirait a Broadway et tout le monde croyait la presidente du club de musique et de theatre, apprécié de tous si bien que son ego avait finit par être un peu trop chouchouté, Lyzobeth ses vetements qui était posé sur une chaise, elle se dirigea vers la salle de bain, sans adressé un mot a son frère qui était en train de manger dans le salon, trainant encore. Après une douche et sa preparation physique pour la journée, Lyzobeth se regarda dans le miroir essayant de se rassurer elle-même …Autrefois, elle se contentait de se dire « la vie est un defilé ! autant y aller tout de suite », la elle en doutait un peu plus, elle sortit alors de la salle de bains, personne totalement diffèrente de quand elle y était entrer, son frère avait l’habitude de ça, elle passait en coup de vent avant sa douche et on ne pouvait commencer a lui parler qu’après . Elle s’asseya a la table et commença a dejeuner, son frère ayant sortit le necessaire, elle n’eut pas a faire des va et vient dans la cuisine, chose qui lui plaisait, elle echangea quelques paroles futiles avec son ainé, les même que tout les matins « ça va ? » « bien dormit ? » « tu fait quoi aujourd’hui ? » « tain je suis fatigué », il faut dire que les conversations du matin ne sont pas bien profonde, autre raison qui faisait qu’elle n’aimait pas les matinées, elle jeta un coup d’œil a l’heure, elle était dans les temps mais feignait d’être en retard, cela abregeait cette conversation pour le moins ennuyante (oui même avec son frère c’était possible) et surtout lui epargnait le fait de tout ranger…par particulièrement sympathique la Lyzobeth du matin. Elle attrapa sa veste et son sac et sortit de l’appartement descendant les escaliers de façon rapide

C’est son velo qui l’emmena vers l’université d’Harvard, ce n’était pas tellement par soucis ecologique ou par sport qu’elle le prenait mais plutôt par peur de la voiture, elle était un veritable danger automobile et de toute façon, une voiture était une trop grosse depense pour l’instant. Lyzobeth avait eu de la chance en trouvant ce travail a la fois passionnant et bien payer, chose qui n’était pas donnée a tout les étudiants, mais cela la changeait de ce qu’elle avait vecu avant, le fait de s’appeler Kennedy…non pas par rapport a la famille Politique mais par rapport a son père qui était connu dans le monde de l’entreprise et donc l’aisance de vie en était presque dérangeante…mais a lui on ne disait rien « le pauvre, il a perdu sa femme », « le pauvre, ses enfants sont partie a l’université, il est tellement seul », son père se tapait tout ce qui bougeait et ses enfants il les avaient envoyé a l’université, leur coupant quasiment les vivres pour voir si ils se debrouillait et promettant a Lyzobeth qui si elle survivait sans être pourrie gatée pendant ses quatres années d’université, il l’aiderait a realiser ses rêves de musicienne et comedienne. Lyzobeth mit son velo sur le parking de l’école et rentra, les festivals des « bonjour » bien que lassant a la longue, egaya Lyzobeth…la journée commençait…Elle avança dans les couloirs quand elle se dirigea vers le hall, regarda le distributeur quelques seconde , elle avait bien envie de quelque chose, elle s’asseya sur le banc a coté et commença a chercher dans son sac son porte monnaire, quand elle entendit quelque chose « Scarrrr » et merde, y avait que lui pour l’appeler par son deuxième prenom et surtout de cette façon, elle attrapa son sac et se leva, esperant pouvoir echapper a une eventuelle confrontation, elle avait juste tord, il lui attrapa le bras et la plaqua contre le mur, il lui dit qu’il était temps de parler et qu’il ne la laissera pas partir, elle leva les yeux au ciel et essaya de se defaire de la pression qu’il excerçait sur elle contre le mur

« Fout moi la paix ! je t’ai dit je veux pas en parler…J’ai juste fait une betise, t’es la dernière personne au monde avec qui j’aurais du faire ça maintenand laisse moi ! »

Je m'attendais à cette phrase. Vous savez le genre phrase blessante que l'on lance juste pour pouvoir échapper aux faits, le genre de phrases dont on ne pense pas un mot. Je resserrais mon entreinte, la plaquant toujours plus contre le mur, me préparant à recevoir une claque ou un quelconque geste qui me déconcentrerais et qui la fera s'échapper. Je plongeais mes yeux dans les siens puis bloquais ses deux mains dans les miennes.
- je t'ai dis que je ne te laisserais pas partir Scar. tu peux te débattre autant que tu veux, tu sais très bien que je suis plus fort que toi.
A cet instant, je ne regrettais pas toutes les heures de souffrance passés en salle de sport à soulever des poids plus lourds que moi et à courir jusqu'à ne plus sentir mes jambes. J'étais assez fière de ne pas être un petit gars maigrichon qui dès que quelqu'un le pousserais, tomberait au sol. Je me rendis bien vite compte que ces kilos de muscles servaient à la fois à attirer les filles, et aussi à les retenir.
Sentant que Lyzobeth avait arrêté de se débattre, je me décollais quelque peu d'elle.
- tu capitules ? on peut parler maintenant ?
Ma phrase raisonna dans le vide. Je me rendis compte qu'il n'y avait plus un bruit dans le gigantesque Hall. Intrigué, je tournais lègerement la tête sur le côté et m'aperçu que tout le monde était concentré sur nous. Je grimaçais, attrapais Lyzobeth pas les poignets puis la tira vers le couloir.
- le spectacle est fini les enfants :)
Je continuais tout droit puis tournais au coin du couloir, je pris ensuite la porte de fond, avec l'écriteau : " Interdiction de passer cette porte "
J'ouvris la porte sans aucun mal puis grimpais les marches. Je sentais Lyzobeth hésitante, trainant des pieds derrière moi. Arrivés en haut, je poussais la porte puis m'arrêtait face à Lyzobeth. Le toit était desert, ce que bien entendu ne m'étonna pas. Je venais souvent ici, au départ, je m'inquiétais un peu, mais quand je me rendis compte que personne ne faisait de ronde, mes visites devinrent régulières.
- lâche toi, dis tout ce que tu as sur le coeur, scar, lâchais-je en plongeant mes yeux dans les siens.

gael &&. lyzobeth Last night I got served a little bit too much of that poison baby Last night I did things I'm not proud of And I got a little crazy Last night I met a guy on the dance floor And I let him call me baby

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Lyzobeth tentait de se debattre, même si c’était perdu d’avance, il était beaucoup plus fort qu’elle, elle n’était qu’une lycéenne dont les seuls efforts quotidiens étaient de porter ses cahiers de cours, il était plutôt sportif, Lyzo sentit la pression qu’il excerçait contre laquelle il était impossible de lutter, cela l’agaçait, elle était alors obligé de l’écouter, de savoir ce qu’il voulait lui dire et par-dessus tout, de s’expliquer, elle ne voulait pas s’expliquer, ce qui s’était passé, elle ne voulait plys y repenser, elle s’en voulait terriblement, elle se souvenait quand elle avait rencontré Gael, elle aurait voulu avoir quelque chose avec lui, mais il était devenu son ami, pire encore, il était devenu l’objet de l’attention de Ashleigh, même si celle-ci n’a pas l’air de vouloir l’admettre et qu’elle continue de se vouloir que Enzo s’intéresse a elle…Lyzobeth sentit les mains de Gael faire pression contre les siennes, il lui dit alors qu’elle pourrait savait qu’il était plus fort qu’elle et que bien qu’elle crie, il ne la laisserait pas partir, elle savait ça qu’il était plus fort et que cela ne servait a rien a part de la fatiguer elle-même de s’enerver et s’obstiner a vouloir se degager, qu’elle crit par contre c’était une solution, elle pourrait hurler a tout va, elle attirerait l’attention et les gens viendront lui venir en aide…mais elle n’en avait pas envie, a part parler avec Gael, la dernière chose qu’elle souhaitais était que tout le monde sache ce qui s’était passé, car elle serrait obligé d’en faire par la suite, elle voulait que ça reste entre eux…non mieux, elle voulait qu’ils oublient tout les deux, comme si rien ne s’était passé, qu’ils étaient encore de très bon amis, qu’elle ne savait pas en quoi Gael et Ashleigh pouvait être lier et surtout qu’elle n’avait pas coucher avec. Finalement Lyzobeth abandonna, elle se soupira et arreta de se debattre, ayant bien comprit qu’elle allait y avoir droit…Gael remarqua alors ce qui depuis tout a l’heure inquiétait Lyzobeth : le regard des gens, même si rien n’avait été dit, ils allaient se douter de quelque chose entre eux …Lyzobeth soupira a nouveau, elle allait passer pour une fille facile qui n’est pas capable de controler ses ardeurs, elle le sentait, elle n’était pas comme ça, elle ne couchait pas avec le premier venu, elle avait juste abusé de l’alcool la dernière fois, chose qui ne lui arrivait pas aussi souvent que les gens voulaient le croire, elle ne voulait pas d’une sale reputation, oui elle avait fait une betise avec Gael, elle s’en voulait enormement, et savait pertinamment que cela allait suffire a faire de Lyzobeth, la coqueluche des ragots de Harvard…si ils savaient que c’était de ça dont il s’agissait, elles conaissait les etudiants, ils pouvaient inventer plus sordides au vu de la scène qui venait de se derouler, finalement Gael les stoppa, il attrapa le bras de Lyzobeth et ils partirent dans un autre couloirs, cette fois desert, cela aurait été le moment idéal pour se degager de Gael et de cette situation mais elle se laissa faire, cela n’allait qu’empirer les choses si elle cherchait a se defaire a nouveau, elle se contenta de le suivre d’un pas las et trainant ses pieds contre le sol signe qu’elle n’avait vraiment pas envie de le retrouver, Lyzobeth comprit d’après les directives du jeune homme qu’ils allaient sur le toit, une fois arriver, Lyzobeth soupira, elle ne savait pas si c’était de soulagement parcequ’ils étaient enfin seul ou de tristesse parceque justement, elle se retrouvait face a lui et juste a lui…Elle tira son bras en avant, faisant ainsi lacher Gael, elle se tena le poignet et s’avança, lui faisant dos, elle n’avait pas envie d’en parler, elle avait été stupide et ne voulait pas remettre ce fait sur le tapis…C’est vrai qu’au debut de l’année, Lyzobeth avait tout de suite eu le beguin pour Gael, la jeune femme avait commencer a devenir son amie pour pouvoir le seduire mais comprit très vite que les choses n’allaient pas dans ce sens, plus les jours passaient moins elle le voyait comme un petit ami potentiel et elle comprenait de plus que lui la voyait encore moins de cette façon mais plus comme une amie, voir une sœur…Elle était devenue son amie et cela lui convenait parfaitement…Il lui dit de deballer ce qu’elle avait sur le cœur…Elle leva les yeux au ciel

« J’ai rien a te dire…Y a rien a dire, j’ai fait une betise….Dieu sait que j’en fait …Que je suis du genre a même en faire plus que la moyenne…mais celle la je la regrette enormement…je voulais pas de ça…maintenand tout est gaché… »

Sa dernière phrase me glaça le sang. C'était peut-être une erreur, mais il est encore tôt pour la réparer et cette non réticence de la part de Lyzobeth me mis quelque peu en colère. Je me retins tout de même de lui hurler dessus comme jamais et lui fis dos, me dirigeant vers la parois de goudron entourant le toit afin de m'y adosser. Etait-elle consciente des paroles qui sortaient de sa bouche où du moins pensait-elle se quelle disait haut et fort ? Pendant une trentaine de secondes j'eue la vague impression que Lyzobeth me cachait quelque chose. Je refoulais cette pensée au plus profond de moi même puis me dirigeais vers elle d'une démarche assurée.
- Sérieusement Scar, tu vas pas me dire qu'une petite broutille comme ça va mettre fin à notre amitié ? Tu vas pas me dire que tu pensais que j'allais crier sur les toits que je me suis fais Lyzobeth que tout le monde désir en secret. Tu vas pas me dire que tu as cru que tout le mérite, et tout ce que je trouvais de bien en toi allait changé pour moi parce que après qu'on ait quelque peu abusé de l'alcool on ait fini ensemble dans le même lit. Je t'aime beaucoup Scar, et j'ai vraiment pas envie que se soit sur ça que l'on se quitte. Puis si ça peut te rassurer je ne me souviens vraiment de rien.
Je n'étais pas réellement fière de mon pseudo monologue. En temps normaux, ils étaient plus convainquant, mais la faut dire que le degré de réalisme de mes paroles m'importait peu, ce qui m'importait était Lyzobeth; l'amie que je suis à deux doigt de perdre malgré moi.
Les remords me submergèrent. Pourquoi je ne me contrôle pas, moi qui en temps normaux fait attention à faire le partage entre amis et filles tout court, je n'étais vraiment pas fière de mon dernier assaut.

gael &&. lyzobeth Last night I got served a little bit too much of that poison baby Last night I did things I'm not proud of And I got a little crazy Last night I met a guy on the dance floor And I let him call me baby

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Lyzobeth soupira lourdement, elle penseait effectivement que ce genre d’erreur pouvait changer une amitié, elle avait eu une attirance pour lui et elle avait finalement réussi a la surmonter, elle avait réussi a devenir son amie et elle en était fière, elle voulait garder pour elle seulement, qu’elle avait , a une époque, craqué pour Gael Carter Janssens, elle voulait que personne ne le sache, lui le dernier, de toute façon, elle ne ressentait plus rien, elle se disait juste que peut être a une epoque, ils auraient pu être plus que des amis, peut être qu’elle se serrait plu d’ailleurs dans cette situation, mais la c’était trop tard. Mais leur aventure mettait cela en danger, comment elle allait pouvoir concevoir a nouveau cette amitié sachant que le temps d’une nuit, ils avaient été plus, qu’ils avaient partager le même lit, c’était dur pour Lyzobeth car elle avait toujours mit une barrière très distinct entre ses petits amis, ses beguins et ses amis. Spencer était son meilleur ami par exemple, elle ne l’avait jamais vu d’une autre façon, certains garçons étaient des beguins, elle ne voulait pas en savoir plus sur eux, elle n’en voulait pas comme ami, si elle venait a avoir de très grande attirences, elle preferait ne rien tenter au niveau de l’amitié si elle venait a comprendre que le garçon n’était pas intéréssé par elle, Gael avait été l’exception a cela , vu qu’elle avait eu un beguin pour lui qu’elle s’était forcé d’oublier pour ne pas nuire a leur amitié…Maintenand qu’elle penseait que cela était terminée, un autre problème vient rejoindre leur relation. Lyzobeth n’adressa pas un regard a Gael pendant son discours, elle ne voulait pas qu’il voit a quel point elle était triste de ce qui se passait…D’un autre coté, on pourrait se demander pourquoi cela était si dur a Lyzobeth qu’elle sache qu’elle avait passé une nuit avec Gael…Après tout , a l’heure qu’il ai, ils pourraient être autour d’un verre et se dire « rolala, heureusement qu’on s’en souvient plus hein !? haha », mais reelement, Lyzo avait juste peur…Peur de voir a nouveau Gael comme un petit ami potentiel, qu’il ne soit plus « mon ami Gael » mais « Gael ? raaa je le veux celui la !! », Lyzobeth avait eu beaucoup de flirt, de relation d’un soir et tout ce qui s’en suit, de vrai petit ami, très peur, peut être même seulement un seul ce qui était peu comparé au nombre de garçon pour lesquels elles craquait…Pour ce qui était des occupants de son lit, elle se montrait aussi un peu plus exigeante et peu pouvait se pamer d’avoir passer une nuit avec Lyzobeth Kennedy…mais la dernière fois, elle avait déconné, elle était aller trop loin, elle avait mit en jeu une amitié précieuse…Lyzobeth fit ce petit sourire qu’il ne put voir quand il disait que ce qu’il aimait chez elle, n’allait pas disparaitre a cause de cette nuit, d’un coté cela la rassurait…un peu seulement, elle soupira a nouveau quand il dit qu’il ne se souvenait plus de ce qui s’était passé…le problème c’est qu’elle se souvenait elle, peut être pas de tout, elle était beaucoup trop sous l’effet de l’alcool pour cela, elle se souvenait juste qu’elle avait été comme satisfaite…non pas de coucher avec un garçon, mais que ce garçon soit Gael…Elle s’en voulait d’avoir ressenti ça, c’est qui lui faisait peur quand aux retours de sentiments qu’elle penseait disparu…qui avait peut être disparu pour de bon, mais qu’elle avait peur de voir revenir…peut être cela n’allait jamais revenir, mais dans le cas contraire, mieux vaut prevenir que guérir, c’était pour ça qu’elle avait evité Gael pendant tout ce temps, depuis cette fameuse nuit…
« Je…Je crois que moi je vais avoir du mal a l’oublier »

Elle se mit alors immédiatement a regretter ce qu’elle venait de dire, elle se tourna vers Gael et eut un air paniquer, qu’il comprenne ce qu’elle voulait dire, ou pire, qu’il comprenne dans le mauvais sens, elle regarda alors la porte par laquelle ils étaient entrée
« C’est pas ce que…Je…Je….Laisse tomber… »

Elle se dirigea rapidement vers la porte qui menait a l’intérieur de l’école, préssé que cette conversation, si cela en était une, se termine, fatigué de devoir supporter tout cela, elle aurait tellement voulu ne pas autant boire cette nuit la, elle aurait tellement voulu que ce soit un autre garçon qui passe par la au lieu de Gael, elle aurait voulu beaucoup de chose qui ne se sont pas produite

La peine est un grand mot. Ce que je veux dire est que parfois, les mots ne sont pas assez précis pour définir exactement le sentiment ressentit. A cet instant même c'est une douleur morale, mélée au remords et aux regrets que je ressend. Je suis chagriné, déçu, démoralisé, j'ai le cafard, de la désolation, affliction, contrariété, je suis déséspéré, blessé, blasé, peiné... Tout ces mots sont du pareil au même, jamais assez précis même employés tous en même temps, j'ai toujours cette impression qu'ils servent à definir la même chose.
Je lève les yeux vers Lyzobeth ; ses dernières paroles me sont restées en travers de la gorge, tout d'un coup, toute cette assurance, cette confiance en moi, s'évaporait. Je venais de me prendre la réalité en pleine face, et ça faisait mal. Je ne saurais definir l'état transitatoire ressentit pendant ce court lapse de temps où je me vis discrédité de toute pensées logique ou futées, pour empêcher Lyzobeth de partir. J'étais partagé entre, rage, joie et incompréhension, j'étais totalement perdu. Je regardais les choses avec une l'attention d'un gosse de six ans dans un magasin de jouets. Je ne savais plus quoi faire, ni quoi dire. Les mots qui quelques secondes auparavant quittaient ma bouche sans aucun soucis y restaient enfermés cette fois, prisonniers de ma propre gueule. Je me mis à m'en vouloir. M'en vouloir d'avoir été aveugle, et d'avoir blessé mon amie; parce que l'autre soir, j'étais quelque peu conscients de mes faits et gestes et me souvenait de chacunes des parcelles de son corps, comme si c'était les miennes. J'avais perdue une amie chère par ma faute et je venais de m'en rendre compte, la laissant me glisser entre les doigts.
J'observais sans un mot Lyzobeth quitter le toit par la porte, après m'avoir projeter la réalité en pleine face.